ACRT 2022 : Appel à séances et à communications « L’émergence en scène : rejouer, réunir et réexister »


L'image montre un dragon mécanique crachant du feu devant un immeuble de bureaux.

ACRT 2022 : Appel à séances et à communications

« L’émergence en scène : rejouer, réunir et réexister »

Colloque en formule hybride comportant deux volets virtuels diffusés sur la plateforme Theatre Agora et un volet en présentiel. Les activités virtuelles des 27 et 28 mai seront présentées par l’Université Saint-Thomas (UST) ; celles des 6 et 7 juin seront présentées par l’Université de Toronto à Scarborough (UTSC). L’événement en présentiel aura lieu du 12 au 14 juin à l’Université de Lethbridge.

Date limite prolongée jusqu’au 26 novembre 2021. 

Le colloque annuel de l’ACRT adopte la formule hybride en 2022 ! L’Université Saint-Thomas et l’Université de Toronto à Scarborough hébergeront les événements en ligne. L’Université de Lethbridge, quant à elle, accueillera les activités en personne. Les trois hôtes se joignent à l’ACRT pour favoriser les discussions portant sur le théâtre, la danse, les études de la performance et les différentes pratiques du spectacle. Nous sollicitons des communications et des propositions de séances en français et en anglais. Ces propositions peuvent aborder le thème du colloque ou s’en éloigner.

Le comité organisateur de la conférence est ravi de présenter trois conférenciers acclamés : Dylan Robinson (Stó:lō), Chaire de recherche du Canada en arts autochtones à l’Université Queen’s, Tara Beagan (Ntlaka’pamux/irlandaise), directrice artistique cofondatrice d’ARTICLE 11 et le metteur en scène de théâtre Mumbi Tindyebwa Otu, directrice artistique d’Obsidian Theatre ! 

Le comité organisateur du colloque invite les artistes et les universitaires à partager leurs recherches portant sur le théâtre, la performance, la pratique artistique et l’enseignement. Tous les sujets relatifs à ces domaines sont bienvenus. Nous invitons toutefois les personnes intéressées à se pencher sur le thème de cette année : l’émergence. À ce sujet, l’autrice postnationaliste et afrofuturiste adrienne maree, dont le travail s’inspire de l’écobiologie, indique que : « [d]ans le cadre du concept d’émergence, le tout reflète ses parties. L’existence est fractale, c’est-à-dire que la santé d’une cellule contient la santé des espèces et la santé de la planète » (brown 2017). Robert Daniel Austin et Lee Devin, quant à eux, observent que « l’inclusion d’actions du passé dans les matériaux de création est la force motrice de l’émergence [chez les artistes] » (Artful Making 2003). De son côté, Josette Féral remarque que « [les nouvelles technologies] sont souvent liées à l’émergence de nouvelles formes scéniques » (Pratiques performatives 2012). Nous vous invitons à réfléchir au concept d’émergence en lien avec la manière dont le théâtre et les pratiques performatives réagissent à la pandémie de COVID-19, aux urgences sanitaires, à la crise climatique, aux disparités économiques et aux distinctions fondées sur la classe. De quelle manière nos champs d’intérêt abordent-ils ces crises ? Comment les interrogent-ils ? Quelles pistes de solution offrent-ils pour s’en sortir ? Et quel est l’impact de ces situations d’urgence sur les personnes d’origine autochtone, sur les groupes racialisés et sur les concepts d’identité de genre et d’orientation sexuelle ?

Le concept d’émergence renvoie en partie à la notion de « réexistence » élaborée par Adolfo Albán Achinte. Selon cette notion, les groupes remettent en cause et rendent visibles « les pratiques de racialisation, d’exclusion et de marginalisation afin de redéfinir la vie avec dignité et autodétermination. Ils s’opposent du même coup à la biopolitique qui contrôle, domine et marchandise les personnes et la nature » (« The Decolonial For »). Les arts du spectacle peuvent-ils être vecteurs de réexistance ? Nous suggérons ces trois mots clés pour aborder la question :

  • Rejouer (pensons, par exemple, aux reconstitutions historiques, aux nouvelles pratiques scéniques, aux reprises de spectacles, aux répétitions, aux réévaluations théoriques et à tout ce qui émerge sous forme de performance).
  • Réunir (pensons, par exemple, aux synergies entre différents mouvements militants, au besoin de se ressourcer et de retrouver son énergie, à la mémoire personnelle, à la mémoire culturelle, aux nouvelles pratiques archivistiques, au théâtre communautaire, à la critique théâtrale et aux traces qu’elle laisse).
  • Réexister (pensons aux enjeux entourant la souveraineté et le savoir autochtone, la justice sociale, le leadership, le mentorat, le renouvellement de l’industrie du spectacle, le renouvellement des disciplines universitaires, la dramaturgie, la pédagogie et l’épanouissement professionnel en dehors du monde du spectacle).

Nous vous encourageons à explorer ces pistes sans toutefois vous y obliger.

Nous sollicitons différents types de propositions. Veuillez consulter les modes de présentation plus bas. Chaque soumission devrait contenir les renseignements suivants :

  • votre nom,
  • votre affiliation (le cas échéant),
  • une notice biographique de 50 mots,
  • le titre de votre communication ou de votre séance,
  • le mode de communication privilégié. Veuillez choisir parmi les options suivantes : en personne à l’Université de Lethbridge, en ligne de façon synchrone, en personne et en ligne de façon synchrone, en ligne de façon asynchrone (comme ce serait le cas pour une communication préenregistrée, par exemple), aucune préférence.

Veuillez finalement fournir les détails de votre présentation (voir plus bas) et indiquer la manière dont vous comptez assumer les frais de votre séance, tels que les honoraires d’artistes invités.

Communications libres de 15 à 20 minutes. Votre présentation devrait communiquer un aspect de votre recherche ou de votre pratique artistique. Veuillez argumenter votre sujet avec soin et offrir un cadre structuré à votre présentation. Nous vous prions d’inclure les renseignements susmentionnés dans votre soumission de même qu’un résumé de 250 mots. Les communications sélectionnées seront placées dans des séances ouvertes.

Séances préprogrammées de 90 minutes. Ces séances comptent généralement les présentations de trois participants et participantes sélectionnés d’avance. En plus des renseignements mentionnés plus haut, votre proposition devrait expliquer ce qui relie ces présentations. Votre explication ne devrait pas dépasser 250 mots. Veuillez aussi fournir le nom, l’affiliation et l’adresse électronique de chaque participant et participante, ainsi que le titre et le résumé de chaque présentation. Les résumés ne devraient pas dépasser 250 mots.

Ateliers et démonstrations de 90 minutes. Ces présentations devraient conjuguer recherche et pratique. Elles offrent la possibilité aux praticiens, aux praticiennes et aux universitaires d’examiner diverses approches pédagogiques, techniques de jeu et processus de création dans un cadre participatif. En plus des renseignements mentionnés plus haut, veuillez soumettre un résumé de 250 mots. Nous vous prions d’y indiquer les paramètres de l’activité proposée, le nombre de personnes pouvant y participer, le niveau de préparation ou d’expérience exigé, et si les observateurs et observatrices seront admis.

Tables rondes de 90 minutes, séminaires de 3 heures et groupes de travail de 3 heures. Ces formes de participation permettent aux participants, aux participantes, aux membres du public et aux personnes responsables de l’animation d’échanger sur des sujets reliés à la recherche, à la pratique artistique, à l’enseignement et à l’état de la profession. En plus des renseignements mentionnés plus haut, veuillez produire un justificatif de 250 mots comprenant : le sujet de discussion, les objectifs et la structure de la séance et la préparation exigée des participants et participantes. Veuillez aussi fournir les noms et les adresses électroniques de la personne qui animera la session et des personnes ayant déjà confirmé leur participation. La formule de ces séances peut varier. Il peut s’agir d’un échange de commentaires sur des documents distribués à l’avance. On peut aussi inviter des spécialistes à débattre d’un sujet avant et pendant la séance ou former des groupes de discussion composés de participants, de participantes et de membres du public. Veuillez inclure l’appel à participation que nous devrions diffuser si votre proposition est acceptée. Si vous souhaitez former un groupe de travail qui se réunira à tous les ans pendant trois ans, veuillez lire attentivement les directives publiées sur le site de l’ACRT (https://catracrt.ca/2044-2).

Prière d’envoyer vos propositions de communications ou de séances (ou toute question) au président du colloque (catracrtsubmit@gmail.com) d’ici le vendredi 26 novembre 2021. Veuillez noter que le temps limité dont nous disposons pourrait vous empêcher de participer à plusieurs séances. Nous encourageons la soumission de propositions en français et en anglais. De plus, nous souhaitons favoriser les conversations entre personnes de différentes générations et à différents stades professionnels. Que vous soyez étudiants, étudiantes, artistes, universitaires émergents ou établis, ou que vous portiez le titre de professeur émérite, nous vous encourageons vivement à soumettre une proposition. L’ACRT invite toutes les voix, y compris celles des personnes autochtones, des personnes sous-représentées et des personnes marginalisées, à se prononcer sur un éventail de sujets.

Toute personne participant aux séances doit devenir membre de l’ACRT avant le colloque. Pour plus de renseignements sur l’ACRT, qui fêtera bientôt son 46anniversaire, ou pour renouveler votre adhésion, veuillez consulter notre site Web : https://catracrt.ca.


Posted by Dospel & GanjaParker