In this exquisitely written article, Jill Carter sheds new light on the ground-breaking work of Spiderwoman Theatre and of Monique Mojica and the Chocolate Woman Collective, showing how these artists are “mining their nations’ knowledge systems for the material with which to construct singularly Indigenous, nation-specific works.” Her focus falls particularly on the role of the mola, a “form of textile art specific to Guna Yala” that actively directs the dramaturgy of such performances as Mojica’s Chocolate Woman Dreams the Milky Way. Bringing Guna knowledge systems into dialogue with physics and object studies, Carter offers a moving and challenging “lesson in meaning that runs outside the line of vision.”
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La qualité de l’écriture dans cet article n’est rien de moins qu’exquise. Jill Carter y ouvre une nouvelle perspective sur Spiderwoman Theatre et sur Monique Mojica et Le Chocolate Woman Collective. Elle met en lumière la façon dont ces artistes « font des fouilles dans les systèmes du savoir de leur nation afin de mettre au jour le matériel avec lequel elles seront en mesure de construire des œuvres spécifiquement indigènes qui reflètent leur nation en particulier. Son focus se dirige surtout sur le rôle de la mola, « forme de l’art textile appartenant au Guna Yala », qui sous-tend directement la dramaturgie de performances comme Chocolate Woman Dreams the Milky Way de Mojica. En créant un dialogue entre les systèmes du savoir Guna et les études d’objets et la physique, Carter illustre la signification émouvante et de taille « qui se développe hors de la ligne de vision ».