2017 Winner – Seika Boye

Dr. Seika Boye’s new research project will examine the archival holdings at the Negro Community Centre (NCC) related to the history of what was happening in terms of dance in Montreal’s Black population during the 1950s and 60s. Having successfully defended her doctoral dissertation, Finding social dance in Toronto’s Black Population at Mid-Century: A Historiography in 2016, she is well-prepared to initiate a companion study of what was happening in Montreal during the same period. Her search for evidence about how African-Canadians were permitted to engage in dancing, both socially and in performance, has proven to be fertile ground to facilitate a deeper understanding of this under-documented segment of the Canadian population and Canadian performance practice. The Robert Lawrence Award will allow Dr. Boye to travel to Montreal to visit Concordia’s Vanier Library for its general archive and the Centre for Oral History to consult recorded interviews.

Dr. Boye’s proposed research is innovative and exciting and impressed the Committee by bringing together several intersecting disciplines: dance studies, Black Studies, performance studies, visual culture, and cultural history and historiography. Her methodology avoids reading African-Canadian documents through dominant African-American narratives and seeks instead to locate her research within the specific historical and cultural circumstances of Black Canadian culture. Hence, her research into social and theatrical dance is situated in relation to legislation, trans-cultural exchange, leisure venues, and music. Dr. Boye’s methodology of employing both in-depth archival research and an examination of photographic images contributes to equal rights advocacy by exposing instances where systemic racism was either being enforced, challenged, or dismantled through social performance.

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Le nouveau projet de recherche de Seika Boye lui permettra d’examiner les archives du Negro Community Centre (NCC) qui sont liées à l’histoire de la danse au sein de la populaire noire de Montréal dans les années 1950 et 1960. Ayant défendu avec succès, en 2016, sa thèse de doctorat intitulée Finding social dance in Toronto’s Black Population at Mid-Century: A Historiography [Découverte de la danse sociale dans la population noire de Toronto au milieu du siècle : une historiographie], la voilà bien outillée pour entreprendre une étude complémentaire de ce qui s’est passé à Montréal au cours de la même période. Sa quête de renseignements sur les façons dont les Afro-canadiens furent autorisés à s’engager dans la danse – sociale et en tant que performance – apparaît comme un terrain fertile pour permettre une meilleure compréhension de ce segment sous-documenté de l’histoire de la population canadienne et de la pratique de la performance au pays. La bourse Robert Lawrence permettra à Boye de se rendre à Montréal afin de visiter les archives et le Centre for Oral History – où se trouvent des entrevues enregistrées – de la bibliothèque Vanier de Concordia.

La recherche proposée par Seika Boye, novatrice et passionnante, a impressionné le comité puisqu’elle réunit plusieurs disciplines croisées : études sur la danse, black studies, performance studies, culture visuelle, histoire culturelle et historiographie. Sa méthodologie évite de lire des documents afro-canadiens à travers les récits afro-américains dominants ; elle cherche plutôt à situer ses recherches dans les circonstances historiques et culturelles qui sont spécifiques à la culture noire du Canada. Par conséquent, ses travaux sur la danse sociale et théâtrale entre en dialogue avec la loi, les échanges transculturels, les lieux de loisirs et la musique. La méthodologie de Boye lui permet d’effectuer des recherches archivistiques approfondie et un examen des images photographiques, ce qui contribuera à la défense de l’égalité des droits en exposant des cas où le racisme systémique fut appliqué, défié mal ou démantelé grâce à la performance sociale.